Qu'est-ce que le plafond de verre ?
Par « plafond de verre », comprenons une barrière invisible, mais réelle qui empêche certaines personnes de progresser pleinement dans leur carrière ou leur développement personnel, en dépit de leurs compétences et leur potentiel. Cette barrière est souvent liée à des perceptions sociétales, des stéréotypes ou des idées reçues qui limitent l'accès à certaines opportunités !
Dans le cadre de la graphothérapie, le plafond de verre se manifeste par la perception dominante que l’écriture manuscrite n’est plus une compétence essentielle à développer à l’ère du numérique. Cette fausse idée rend difficile la valorisation de l’écriture manuscrite, qui est souvent considérée comme obsolète ou moins utile que les technologies modernes.
Il est encore temps de surmonter cette idée reçue pour montrer que la graphothérapie peut avoir un impact profond sur le bien-être et l’apprentissage.
Briser le plafond de Verre : Réconciliation entre Manuscrit et Numérique
Il y a une dizaine d’années, la question du plafond de verre en tant que femme et cadre travaillant en marketing et communication dans le secteur de la finance m’avait déstabilisée…
Un défi pour les graphothérapeutes
Aujourd’hui, en tant que graphothérapeute, mon principal plafond de verre réside souvent dans la perception que l’écriture n’est pas une compétence prioritaire à développer à l’ère du numérique. Il peut être difficile de faire comprendre que le geste d’écriture va bien au-delà de la simple transcription : il a un impact profond sur la cognition, la concentration, et l’estime de soi.
Ce plafond de verre, c’est aussi la prise de conscience que certains systèmes éducatifs ou environnements professionnels minimisent parfois l’importance de l’écriture manuscrite.
Mon défi est de briser cette idée reçue et de montrer que la graphothérapie peut véritablement transformer le rapport à l’apprentissage, à l’expression de soi et au bien-être global.
Aujourd’hui, les jeunes grandissent dans un monde où l’information, la communication et même l’apprentissage sont souvent instantanés et accessibles par un simple clic ou un glissement de doigt. Je constate ainsi auprès des étudiants que j’accompagne ou de jeunes adultes entrés dans le monde professionnel, que cette immédiateté nourrit une culture de la rapidité et de l’efficacité, mais peut aussi nuire à des compétences essentielles telles que la patience, la réflexion en profondeur et la persévérance.
Les bienfaits sous-estimés de l’écriture
L’écriture manuscrite, par contraste, enseigne une forme d’ancrage dans le temps.
Elle requiert non seulement de la patience, mais aussi une maîtrise progressive du geste, un apprentissage de la rigueur, et même du courage pour persévérer face aux difficultés.
Ce processus n’est pas simplement une technique, mais une discipline qui forge des qualités précieuses pour la vie : la capacité à se concentrer sur une tâche, à affronter des frustrations, et à évoluer progressivement vers la maîtrise. Ces qualités sont souvent sous-évaluées dans notre société hyperconnectée, mais elles sont cruciales pour le développement de l’individu, tant sur le plan personnel que professionnel.
Mon plafond de verre, dans ce contexte, est de faire comprendre que la maîtrise de l’écriture manuscrite n’est pas une compétence démodée ou obsolète face aux avancées numériques. Bien au contraire, elle constitue une base essentielle pour développer des compétences plus larges : la mémoire, l’organisation des idées, la créativité et la gestion des émotions. Le défi est d’intégrer la technologie de manière complémentaire, sans pour autant abandonner ces valeurs fondamentales que l’écriture manuscrite inculque.
Réconcilier deux mondes complémentaires
Pour les générations futures, il ne s’agit donc pas d’opposer numérique et manuscrit, mais de créer un équilibre.
La rapidité d’exécution et l’immédiateté apportées par le numérique sont des outils puissants, mais l’écriture manuscrite continue d’apporter une profondeur dans l’apprentissage et le développement personnel.
Si nous ne parvenons pas à briser ce plafond, nous risquons de priver ces générations d’une part essentielle de leur formation, qui les aide à cultiver l’endurance et la réflexion face aux défis de la vie. Je me permets ici d’insister sur l’importance de réconcilier les deux mondes et sur le fait que l’écriture manuscrite reste une compétence humaine enrichissante malgré les évolutions technologiques.L’écriture manuscrite n’est pas en opposition à l’ère du tout numérique, mais doit plutôt être vue comme une activité complémentaire. Il ne s’agit pas de privilégier le manuscrit au détriment des outils numériques, mais de reconnaître la valeur unique que chaque pratique apporte.
En tant que Graphothérapeute et spécialiste de l’écriture (manuscrite !), je ne prône pas un retour au ‘tout manuscrit’, mais je mets l’accent sur l’importance de la conscience du geste. Le geste manuscrit, nous l’avons déjà évoqué #Graph’Avis 1, active des zones spécifiques du cerveau et contribue au développement neuronal, à l’amélioration de la mémoire, et à la régulation émotionnelle.
Utiliser un simple stylo pour écrire sur une feuille, un cahier, permet également de mieux structurer ses pensées, de ralentir le rythme pour réfléchir en profondeur, qualités essentielles que le numérique ne sollicite pas de la même manière !
En adoptant une approche équilibrée, il est possible de tirer le meilleur parti des deux mondes : la rapidité et l’efficacité du numérique d’une part, et la profondeur et la richesse cognitive de l’écriture manuscrite d’autre part.
L'harmonie Manuscrit-Numérique, la Réponse aux Défis d'aujourd'hui
Je conclurai en affirmant « VIVE le manuscrit » et « VIVE le numérique ! » qui, lorsqu’ils coexistent de manière harmonieuse, font voler en éclats les plafonds de verre, même les plus épais ….
Manuscritement Votre graphothérapeute,
